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Simulacre

sujet d'expressions plastiques, 2 ème année BTS DCEV, 2015-2016

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mise en situation 

Les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans la vie de tous les jours. L’un d’eux m’intrigue particulièrement. Il s’agit d’Instagram. C’est une application qui permet de poster et rendre publics ses photos. Des jeunes filles aux corps et vies idéaux  envahissent de plus en plus la toile. Mais celles ci ne révèlent pas leur vraie vie, juste ce qu’elle veulent bien montrer et souvent sous un angle bien calculé. 
    Voici le témoignage, extrait d’un article, d’une jeune adolescente, malheureuse de  ne pas arriver à se détacher du regard des autres : « « Mais en réalité, Essena était malheureuse. « Je me sentais perdue, seule et misérable » dit-elle. Et donc, elle a craqué et a pris la décision de changer de vie après avoir réalisé qu’elle n’avait plus de valeur et qu’elle manquait cruellement d’authenticité. « J’étais addict à ce que les gens pensaient de moi, je croyais que le nombre de likes et de followers que j’avais reflétait le nombre de personnes qui m’appréciaient. Je ne m’en étais pas rendu compte, mais les réseaux sociaux étaient devenus mon identité. Je ne savais même pas ce que j’étais sans eux »».

    Pour mon projet, je travaille sur le rapport et l’opposition de l’image que l’on cherche à

donner sur les réseaux sociaux et la réalité. Je joue sur cette idée qu’on simule des événements et qu’on ne dévoile pas sa vrai personnalité. J’essaie alors de mettre en avant ces nouveaux phénomènes de personnes mises sur un piédestal alors qu’elles sont comme tout le monde. Le jeu de différents cadrages m’aide en mettant en valeur la face cachée des photographies ne reflétant pas la vérité. On se crée une nouvelle vie, qui est aux antipodes de la réalité. 
    Faire une série de photos qui permet de voir «le montrer et le cacher» permet de révéler cette histoire.  Pour les photos, «vie idéale», filtres et annotations laissent penser à une popularité, avec une vie active que l’on pourrait envier. Les photos, révélations, sont prises de manière à ce que la lumière soit recentrée sur le personnage pour mettre en valeur sa banalité. Ainsi des décors, en désordre et des situations grotesques mettent en valeur, la vie pathétique mais réelle de la personne. Lors de l’accrochage la différence d’échelle montre bien la nuance de l’image à la taille téléphone et celle à taille humaine. 

    Ainsi cette série montre la dérision de la popularité et traite avec humour l’image que l’on cherche à véhiculer.

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en étude : université de Bordeaux Montaigne

Bordeaux

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